Situé à cheval entre la Vendée et la Loire-Atlantique, le marais breton vendéen fait partie d’un ensemble de terres gagnées sur la mer appelées marais maritimes. Ces territoires planes se définissent à travers un élément structurant : l’eau. Elle façonne et change les visages de ces marais en fonction de sa nature tantôt douce, tantôt salée. C’est une eau dirigée et travaillée dont l’homme a su tirer parti au fil de ses usages mais qui revient parfois en force ou s’amenuise. à travers la réalité du réchauffement climatique qui va induire des mutations des régimes d’eau, à la fois depuis la mer et depuis les terres, ces territoires vont rencontrer des enjeux de taille qui vont venir questionner l’avenir de ces zones humides et des sociétés qui les côtoient au quotidien. Sur le marais breton vendéen, l’essoufflement des systèmes humains qui s’y sont établis viennent appuyer l’incertitude de l’avenir de ce territoire.
Ce projet de diplôme s’est appuyé sur ce territoire fragilisé pour proposer une projection sur le temps long de son évolution, depuis aujourd’hui jusqu’à l’horizon 2100, afin d’accompagner au mieux les populations locales à travers la mutation de leur paysage. Il s’appuie sur la structure spécifique de nos marais maritimes pour proposer un retour progressif de la mer dans les terres jusqu’au rivage de Beauvoir-sur-Mer. Village qui quelques siècles auparavant se voyait happé par les vagues.
C’est un projet de grand territoire qui trouve son départ sur un lieu stratégique de porte d’entrée des eaux appelé la Cahouette. Elle est désignée dans le projet comme un premier lieu d’expérimentation de l’évolution futur de ce marais. Il s’agit à travers ce dernier d’assurer la protection des populations installées sur ce territoire en requestionnant et expérimentant les formes de défenses contre la mer et en redonnant place aux écosystèmes constitutifs de la côte tout en assurant une évolution des activités économiques qui s’y sont aujourd’hui implantées (ostréiculture, pisciculture, élevage…). Il fait ainsi appel à de multiples acteurs à la fois locaux et étatiques pour assurer la mise en place et l’acceptation de ce projet.
Le projet appuyé sur l’épaisseur du rivage trouve ainsi une ligne directrice jusqu’aux abords de Beauvoir-sur-Mer dont les habitants verront progressivement se transformer leur paysage quotidien et de nouveau lieu d’appropriation comme le port ostréicole situé à l’entrée sud du village.
Prix Diplôme Projets Grands sites
Vivre l’eau de demain sur le marais breton vendéen : accompagner le retour de la mer dans les terres en offrant des temps de transition au paysage maritime de Beauvoir-sur-Mer
Jallet Flavie
Structure : ENSNP Blois
Nom de l’enseignant encradrant : Bertrand Folléa
Vivre l'eau de demain sur le marais breton vendéen, tel est l’intitulé de ce projet de fin d’étude qui vise à proposer une évolution plus idéalisée de ces marais face au contexte de la montée des eaux. Ce projet met en avant une stratégie de territoire élaborée jusqu'à l'horizon 2100 qui vise à accompagner le retour de la mer dans les terres au rythme de la montée des eaux.
Structure : ENSNP Blois
Nom de l’enseignant encradrant : Bertrand Folléa
Vivre l'eau de demain sur le marais breton vendéen, tel est l’intitulé de ce projet de fin d’étude qui vise à proposer une évolution plus idéalisée de ces marais face au contexte de la montée des eaux. Ce projet met en avant une stratégie de territoire élaborée jusqu'à l'horizon 2100 qui vise à accompagner le retour de la mer dans les terres au rythme de la montée des eaux.