Une retraite face à la frénésie balnéaire : le parc de la Villa Montebello incarne une rupture spatiale et sensorielle avec l’environnement extérieur. Alors que la ville, avec ses rues animées, illustre la frénésie du tourisme balnéaire, le parc, lui, doit proposer les conditions pour constituer un sanctuaire de calme et de contemplation. Son emplacement sur les hauteurs, à l’écart de l’agitation, lui confère une dimension presque sacrée. Le visiteur qui gravit ses allées laissera derrière lui le tumulte de la côte pour s’immerger dans un monde où le temps semble suspendu / Le contraste entre le minéral et le végétal : le parc de la Villa Montebello devra assurer un dialogue constant entre la nature et l’architecture. Il agit comme un filtre qui adoucit la transition entre la pierre des villas et le sable de la plage. La végétation luxuriante du parc pourra absorber les bruits, tempèrer les variations de température et offrir un refuge ombragé / La préservation de l’harmonie : pour conserver l’âme de cette « respiration végétale », en réhabilitant les perspectives, L’enjeu est de maintenir la cohérence de ce lieu qui, depuis sa création, a été pensé comme un écrin de verdure pour la villa.
Trouville-sur-Mer (14)
Travaux de restauration et de restitution de la Villa Montebello et aménagement du parc
Le principal enjeu de la recomposition du parc de la Villa Montebello, musée municipal de Trouville, est de préserver et de magnifier son rôle de poumon vert face à la densité urbaine de Trouville-sur-Mer. Ce n’est pas qu’un simple jardin, c’est une oasis de tranquillité qui doit offrir un contrepoint essentiel à l’effervescence balnéaire. En lien avec l’architecte du patrimoine François Pougheol qui a la charge de la restauration de la Villa et notamment la reconstitution de la coursive, la composition des abords s’attachera à constituer un socle unifiant la fonctionnalité complexe d’un site comme celui de la Villa.
