Site adossé au presbytère de Montferrand, le projet puise ses propositions et son organisation du jardin médiéval (Hortus Conclusus).
* Jardin vivrier et d’agrément réinterprété
* Organisation cardinale (Cardo Décumanus)
* Espace clos mais transparent
* Présence de l’eau
Deux Grands espaces orientés N-S se dégagent et sont distribués et reliés par une liaison piétonne transversale E-O (historique) :
* Un espace dédié au stationnement, compacte, qui limite l’étalement des surfaces imperméables.
* Un espace dédié aux différents jardins (contemplation, vivrier, détente…) alternant pleins et vides.
La liaison principale est structurée par des arches à l’image du traitement architecturale de la résidence.
Elles séparent le parking en 2 et limitent son impact depuis la rue comme depuis le site, tout en ménageant à terme des zones d’ombre. Elles supportent l’éclairage et le balisage de la circulation.
Le traitement paysager s’inspire des plantations aux formes taillées et maîtrisées du « jardin de curé ». Les essences sont choisies pour leur aptitude à recevoir toutes les tailles avec un rythme des hauteurs et des volumes distincts suivant les secteurs facilitant l’entretien par le bailleur. Elles rythment les façades et tiennent une distance entre jardins et intérieurs de logements.
Invisibles, les solutions techniques du projet, se situent en sous-sol et visent à protéger les vestiges archéologiques « affleurant ».
Résidentialisation
« Le Presbytère » à Clermont-Ferrand (63)
Au sein d'un quartier médiéval dense, PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur) où l'espace public peine à trouver place, un cœur d'îlot d'une résidence sociale offre une respiration aux résidents et aux habitants du quartier. Avec une fréquentation non souhaitée et des aménagements toujours plus dédiés à la voiture, le site du Presbytère avait besoin de retrouver une identité et de proposer des usages et des aménités perdus…