Pour répondre à cette ambition, l’équipe a formulé le parti-pris suivant : Il est nécessaire de réinterroger chaque étape de la constitution d’un projet, pour amplifier les actions réalisées. L’enjeu méthodologique et l’ensemble de la démarche fonctionne sous une formule nommée « les pas de cotés ». – Vivre avec la Loire, ses richesses et ses risques – Fabriquer des paysages en transition – Réduire l’impact de la mobilité par la programmation – Déclencher les filières de la transition – Modes de vie et usages bas carbone
Concernant le paysage et les enjeux de nature, l’approche de projet augmenté a été prise : le projet doit répondre à tous les enjeux de fonctionnement et de qualité d’espaces publics, tout en intégrant les enjeux de nature les plus ambitieux possibles. Elle nous a conduit à développer une stratégie SOL/EAU/CANOPEE qui est déclinée à toutes les échelles.
Le sol est un héritage. En s’appuyant sur des dynamiques de milieux uniquement, nous visons la préservation de l’équivalent de 90 000 m3 de terre arable d‘apport. Cette action a un impact de préservation des ressources et carbone très conséquent. – La crise de l’eau est un sujet d’aujourd’hui. Conscient que la canicule est désormais annuelle, et la métropole a risque, le manque d’eau est un moteur du projet. – Les parcours arborés sont un équipement indispensable de l’espace public. C’est donc leur trame, pensé à partir de dispositifs forestiers (plants petits et denses) qui règle les gabarits de l’espace public. Enfin, le projet des deux parcs des berges, s’appuie sur un travail de renaturation, et propose des parcs inondables permettant de recréer près d’un hectare de zone humide en cœur de métropole.
La méthode par prototypage et expérimentation : Le sourçage de près de 80 acteurs du grand ouest, a permis de pointer un niveau de préparation globalement insuffisant de l’ensemble de la filière. Le projet urbain a alors pris le rôle de tester pour l’ensemble des acteurs, via un jardin test qui allie préfiguration et expérimentation.
Le jardin test comprend 3 secteurs : – un jardin prototype; – les tests de substrats cortège végétal; – une petite forêt participative (hors démarche de tests);
Ce lieu a pour but de tester : – les mélanges sables/ compost / terre végétale; – ma résistance du cortège des arbres dominants adaptés au réchauffement climatique; – les mélanges grainiers adaptés au piétinement, économes en terre végétale; – les modalités d’apport d’eau minimale au démarrage; – la fabrication de bordures bétons/ sols bétons bas carbone; – des mobiliers, mats d’éclairages bas carbone et/ou issu du surcyclage.
Le projet fait l’objet d’un suivi scientifique (ADEME, protocole scientifique, évaluation carbone, Crédit impôt Recherche).
La démarche de ce projet testé de Pirmil-Les Isles, partagée avec tous les acteurs, est voulue comme étant REPLICABLE à l’échelle de la Métropole Nantaise et considéré comme le standard de demain.
Prix Recherche en paysage Recherche par le projet
PIRMIL-LES ISLES: le projet urbain comme outil de recherche
Sylvanie Grée
Structure : D'ICI LA
Commanditaire de la recherche : Nantes Métropole Aménagement
Dans le cadre du projet de renouvellement urbain en ville nature et responsable de la ZAC Pirmil, le jardin de Transfert a pour vocation de tester en conditions réelles les principes de conception de la ZAC. A la fois essai, prototype et préfiguration, le jardin test expérimente la renaturation de sols, des palettes végétales adaptées au dérèglement climatique, des densités de plantation, mais également des matériaux d’espaces publics visant à réduire l’impact environnemental du projet urbain.
Structure : D'ICI LA
Commanditaire de la recherche : Nantes Métropole Aménagement
Dans le cadre du projet de renouvellement urbain en ville nature et responsable de la ZAC Pirmil, le jardin de Transfert a pour vocation de tester en conditions réelles les principes de conception de la ZAC. A la fois essai, prototype et préfiguration, le jardin test expérimente la renaturation de sols, des palettes végétales adaptées au dérèglement climatique, des densités de plantation, mais également des matériaux d’espaces publics visant à réduire l’impact environnemental du projet urbain.