Le projet s’est construit sur trois piliers, la Mémoire , l’ Histoire et la Pédagogie .
Tout d’abord, la Mémoire des 76 jeunes hommes morts pour la Liberté, pour leur courage et leur audace. L’ histoire ensuite sur les ravages de la guerre dans le pays rennais pendant les années sombres des années 40. Enfin la pédagogie au travers des pupitres, des totems et d’une signalétique adaptée pour ne pas oublier la voiture cet espace commémoratif est également un lieu de visite pour les collégiens et lycéens locaux.
Après de longues recherches historiques et de nombreux échanges avec l’association des Anciens Combattants, l’Armée française et la mairie de Saint Jacques de la Lande, 76 stèles ont été érigées en mémoire de chaque résistant et un totem récapitule la trop longue liste de tous les morts fusillés sur la Butte.
Les matériaux sont simples. Des sols en béton balayé sur l’allée principale, les seuils et des murets en schiste pour marquer l’entrée sur le site, des stèles en acier peint Corten chapeautées d’un capotage en acier inox brossé dans lequel ont été découpés laser les noms , prénoms, âge et date de décès.
Les couleurs sont également celles du site. La teinte Corten rappelle la teinte des rails rouillés du chemin de fer à proximité, le schiste rappelle le matériau de construction de la Butte.
La symbolique a été très forte. Les stèles sont à hauteur d’homme (1,70 mètre) et rappelle le poteau du fusillé, la trame métallique au sol qui scande le parcours rappelle la trame des traversées de chemin de fer avec le symbole des déportations nombreuses depuis Rennes.
Le site a été ouvert et inauguré le 30 décembre 2017 à l’occasion du 75 ème anniversaire des 25 fusillés où près de 400 personnes se sont réunies, ont pu participer à la cérémonie et découvrir la Butte des Fusillés avec beaucoup de respect et d ‘ émotion.
La butte des fusillés de la Maltière (35)
Initialement construit par l’armée française en 1937 comme stand de tir, le site de la Butte de la Maltière a été le théâtre macabre durant la seconde guerre mondiale.
Entre 1940 et 1944, 76 hommes condamnés par le tribunal militaire allemand de Rennes, sont exécutés sur le site. Parmi eux, 25 résistants ont été fusillés dans la matinée du 30 décembre 1942 et le plus jeune avait 18 ans.
Les allemands restèrent sur les lieux jusqu’à la libération de Rennes le 04 août 1944.
Pendant de très nombreuses années, le site est resté dans sa configuration initiale. Seule une petite plaque commémorative avec le nom de chaque fusillé avait été mise en place.
Entre 1940 et 1944, 76 hommes condamnés par le tribunal militaire allemand de Rennes, sont exécutés sur le site. Parmi eux, 25 résistants ont été fusillés dans la matinée du 30 décembre 1942 et le plus jeune avait 18 ans.
Les allemands restèrent sur les lieux jusqu’à la libération de Rennes le 04 août 1944.
Pendant de très nombreuses années, le site est resté dans sa configuration initiale. Seule une petite plaque commémorative avec le nom de chaque fusillé avait été mise en place.