Jouxtant la place des fêtes, l’ilot est construit entre les rues Compans, Crimée et Arthur Rozier. Echelonnée dans la pente, sur remblais et sur dalles parking, la résidence est labyrinthique. Autrefois traversante, elle est sectorisée en 3 espaces dans les années 2000. Les espaces non bâtis sont chargés d’articuler différents niveaux de halls, locaux techniques mais aussi logements en cours anglaise et d’assurer la continuité de la desserte incendie. La faible qualité architecturale et paysagère crée un sentiment de malaise et de dureté.
Les objectifs sont triples : mettre autant que possible les logements en accessibilité PMR, améliorer le confort d’usage et revaloriser l’image de la résidence. Le diagnostic réinterroge le programme initial. Les scénarios chiffrés font aboutir un programme plus ambitieux intégrant une restructuration des bâtiments comme des aménagements pour une meilleure articulation entre intérieur et extérieur.
Grâce à un travail coordonné sur le bâti et la topographie, 3/4 des 560 logements sont rendus accessibles aux Personnes à Mobilité Réduite. Rue Compans, les halls et le Point d’Accès au Droit situés en R-1 sont remontés d’un niveau et rendus directement accessibles depuis la rue. L’accès PMR à la tour est rendu possible par la création d’une allée de niveau avec la rue, indépendamment de la voie sécurité incendie. Rue Rozier, la démolition de cellules commerciales et l’arasement d’une butte permettent l’accessibilité PMR des logements. Au 18 rue de Crimée, le parcours des poubelles est réorganisé afin de combler une cour anglaise et de créer une rampe d’accès au hall.
Partout, portes de halls et signalétique sont repensés pour être plus accueillants. Un accès direct par escalier et un de niveau depuis l’allée sont créés à chaque seuil afin d’offrir des choix de parcours. Les locaux extérieurs dédiés à la collecte et au tri des déchets sont démolis et intégrés en RDC des immeubles. Les clôtures sont requalifiées sur rues et déposées à l’intérieur du site
Le projet crée un paysage de jardin à l’échelle du piéton en requalifiant les sols et renforçant la diversité végétale. Les bordures, trottoirs, raquettes de retournement sont supprimés. Le projet combine pavés bétons, évocateurs des 70’ et pierre naturelle, nez de marches, petits soutènements, introduisant une diversité de textures. L’éclairage fonctionnel est remplacé par des projecteurs directionnels à LED avec abaissement de l’intensité lumineuse. Les halls et les socles des immeubles sont rénovés et « mis en lumière ». Les angles vitrés sont créés dans les halls pour apporter lumière naturelle et présence nocturne. La végétation est sélectionnée pour introduire plus de lumière. De nouvelles essences aux gabarits adaptés sont plantées pour adoucir le rapport aux façades. Les plantations et les sols circules sur dalle sont allégés pour intégrer les adaptations de niveaux. Le RDC est mis en peinture pour assoir le bâtiment dans le jardin.Un jardin partagé est
Prix Réalisations Jardins privés
Résidence logements sociaux, Compans-Crimée-Rozier
Florence SYLVOS
Structure : Atelier SYLVOS
Situé sur le versant nord de la butte Chaumont, l’opération immobilière Compans-Crimée-Rozier est réalisée en 1977, dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain dite de « la Place des Fêtes ». Echelonnés sur un dénivelé de 15 m, le site composé d’1 tour et 11 immeubles à majorité R+8, véhiculent un sentiment de malaise et de dureté. Géré par PARIS HABITAT, le site est alors jugé « techniquement et attractivement insuffisant».
Structure : Atelier SYLVOS
Situé sur le versant nord de la butte Chaumont, l’opération immobilière Compans-Crimée-Rozier est réalisée en 1977, dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain dite de « la Place des Fêtes ». Echelonnés sur un dénivelé de 15 m, le site composé d’1 tour et 11 immeubles à majorité R+8, véhiculent un sentiment de malaise et de dureté. Géré par PARIS HABITAT, le site est alors jugé « techniquement et attractivement insuffisant».